C’est à un conseil municipal somme toute devenu banal qu’il nous a été donné d’assister ce jour. Banal puisque comme l’on s’y attendait, la passionaria du Front National et son hobereau y auront encore été de leur couplet accusateur sur un air du « tous pourris » usé jusqu’à la corde. Et bien entendu, le clou du spectacle, un départ tonitruant du conseil devant des caméras en pamoisons. Nous remarquons le peu de cas que font les élus du FN aux 48 % des électeurs qui leur ont donné leur suffrage. En effet, par ce geste, ils ont renoncé à siéger à toutes les commissions. C’est officiel maintenant, il y a à Hénin une majorité sans opposition, hors mis une opposition d’empanachés adeptes des médias où ils se complaisent à briller. Ceux-ci menacèrent en passant de porter un nouveau référé, un de plus, contre l’élection de ce soir. Bref passons sur l’insignifiant et arrivons à l’élection du nouveau maire et de ses adjoints proprement dit. Après l’intronisation de Cécile Bailly au poste de conseillère municipal, en remplacement de Daniel Duquenne, démissionnaire suite à son invalidation par le Conseil d’Etat, le conseil passa à l’élection du nouveau Maire. Ce fut Eugène Binaisse qui, sans surprise, sera nommé à cette charge. Par la suite il fut procédé à la désignation des adjoints. Furent élus dans l’ordre respectif du tableau : Georges Bouquillon, Caroline Troy, René Delesalle, Christine Delahaye, Marcel Germe, Chantal Vendeville, Orphéo Cogo, Rose Marie Slaviero et Patrick Dulonpont. Mr Binaisse, nouveau maire de notre ville, nous fit ensuite un discours de politique général maniant le consensus et la menace vis-à-vis du FN et des autres partis héninois d’opposition (MoDem, PCF, Vert, DLR, …) avec son style professoral inimitable. Il a également parlé de fédérer les synergies pour amener de la sérénité à Hénin Beaumont. Dont acte, nous jugerons sur pièce.
Le Comité local Héninois